Plusieurs établissements financiers en France offrent l’option d’une possibilité de rachat de crédit. L’avantage de ce produit pour les banques réside sur les mannes financières qu’elles peuvent engendrer grâce à l’extension de l’échéance de remboursement de l’emprunteur qui, grâce au rachat de crédit, réduit par la même occasion son risque d’insolvabilité.
Le marché abonde d’offre en rachat de crédit
En France, nombreuses sont les banques qui formulent une multitude d’offres en la matière. La dispersion du marché donne une idée sur l’intérêt que ces dernières affichent dans le domaine. En effet, si on se réfère à des études publiées en 2006, le Crédit Agricole détenait le quart du marché du rachat de crédit si ce pourcentage était de 20% pour la Société Générale, 13,9% pour le Crédit Mutuel – CIC, 9,3% pour les Caisses d’Epargne, 9,2% pour BNP Paribas, 5% pour GE Money Banque, 4,7% pour les Banques Populaires et 12,9% pour les autres institutions.
Les banques appâtent les éventuels consommateurs de diverses manières
Chaque organisme formule son « appât » à sa manière pour attirer plus de clientèle. Depuis une vingtaine d’années, la Banque française mutualiste (BFM) via la Société Générale propose par exemple un rachat de crédit spécial pour les fonctionnaires. Son argument repose principalement sur la proximité de l’offre par rapport à ses bénéficiaires qui se traduit par la dispersion des agences (plus de 2 300) pouvant être consultées par leur clientèle. Mais il y a également l’application d’un taux préférentiel pour cette catégorie de clientèle.
La Banque postale, par ailleurs, martèle que le produit « rachat de crédit » en son sein est accessible dès 1500 euros. Elle rassure également sa clientèle potentielle sur la personnalisation de l’accompagnement de celle-ci durant toute l’échéance afin d’éviter toute forme de dérapage.
Consulter une société de courtage bancaire
Les offres divergent, les arguments sont alléchants, mais il faut bien faire son choix dans le but principal d’éviter de plonger dans une situation de surendettement. Ainsi, pour bien choisir sa banque pour un rachat de crédit, le mieux serait de consulter les sociétés spécialisées dans le domaine du courtage bancaire qui orientent leurs activités vers tout ce qui concerne le rachat de crédit. En effet, ces sociétés peuvent facilement avoir accès à toutes les informations sur les taux d’intérêts et les assurances appliquées par les banques sur le marché, en matière de rachat de crédit.
En consultant donc un courtier en crédits comme Boursedescredits, le débiteur orientera son choix vers une banque qui engendrera le moindre coût. En outre, c’est la société de courtage elle-même qui transmettra le dossier à la banque choisie. La prestation de cette société envers le débiteur est gratuite. Par contre, en tant que courtier, elle obtiendra une commission de la part de la banque que le débiteur a choisi.
Une simulation au préalable
Mais dans la foulée, le débiteur, après avoir porté son choix sur une banque, doit simuler toutes les opérations de remboursement liées à son rachat. Ce procédé est d’une importance majeure dans la mesure où le débiteur doit être capable d’assurer ses besoins quotidiens par rapport à la somme d’argent qui sera mensuellement prélevée sur son compte. Le but étant d’alléger la dette, et non de s’endetter davantage. Il doit de ce fait choisir la banque qui lui octroiera le meilleur taux d’intérêt ainsi que la meilleure mensualité.
Le « rachat de rachat de crédit »
Attention ! Il ne faut surtout pas tomber dans l’engrenage d’un « rachat de rachat de crédit ». En effet, il est tout à fait possible de racheter un rachat de crédit. Ce cas se produit souvent lorsque le débiteur n’a pas bien étudié la portée du premier rachat qu’il a effectué ou tout simplement parce que sa situation financière a dégringolé de telle sorte qu’il n’a plus été en mesure d’assurer le remboursement de ses dettes.
C’est pour cette raison que les conseillers financiers martèlent toujours la nécessité d’une étude préalable avant de s’engager dans un rachat de crédit. N’oubliez pas qu’un rachat de rachat de crédit mène souvent à un surendettement, à une impossibilité de rembourser, ce qui peut aboutir à une inscription au fichier des incidents bancaires de la Banque de France.